Dernière modification
20.04.2002
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A présent l'autre versant de la vallée bien plus à pic
mais accessible à pied. Après s'être enfoncé un
peu on bifurque vers une piste. Rien de sauvage puisque les gargottes sont
nombreuses sur le chemin mais heureusement regroupées. La première
"étape" est ce petit temple récemment construit qui
sous le soleil de l'après-midi était à proprement parler
lumineux. Les tuiles turquoises étaient éblouissantes. Mais
ce n'était que le début d'un voyage sympathique.
La promenade nous a pris tout l'après midi, en chemin vieilles stèles,
écureuils et rivières font partie du décor. A mi chemin
du sommet se trouve un temple bouddhique "pour de vrai". Occupé,
un peu à l'écart de l'itinéraire, il passe difficilement
pour un lieu de retraite encore que le mont Sorak en abrite d'authentique.
Peu avant on trouve une grosse pierre ronde sur une petite corniche où
chacun s'escrime à la pousser. Elle est réputée immobile
mais cela ne décourage pas les petits garçons aidés de
leurs pères de s'y essayer sous le regard de la mère. Passage
obigé pour le Coréen aux monts Sorak.
S'ensuit la partie la plus ardue mais aussi la plus magnifique. La pente commence
à devenir beaucoup plus raide à tel point qu'arrivé à
la base d'une falaise c'est un enchevêtrement d'escalier plus ou moins
à pic qui attend le grimpeur. Pendant une heure des marches en acier
ou en pierre, des pauses pour laisser les autres rattraper leur retard sous
un soleil resplendissant contre une falaise de granit blanc orienté
plein sud. Mais la récompense est à l'arrivée : 20 m2
où s'entassent une quinzaine de personnes. Une vue formidable sur la
Corée du nord et sur les monts Sorak au sud. Tout le monde y arrive
ainsi que le prouve cette ajuma rose bonbon sur cette photo.
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