Dernière modification
20.04.2002
|
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
La Corée du Nord en 1999 présente le visage d'un pays mis à l'index du monde en cours de globalisation. Tous les objectifs fixés par le régime restent lettre morte. Mais les six derniers mois de 1999 laissent entrevoir une amélioration de la situation. Sur le plan intérieur, les structures constitutionnelles se vident de leur substance. Kim Jong-Il concentre dans cette situation l'essentiel des pouvoirs notamment militaires. L'utilisation de la figure paternelle dans les superstructures politiques permet au fils de rester dans l'ombre du pouvoir tout en le détenant fermement par le biais des organes militaires de décision. La conséquence en est la place prioritaire accordée à l'armée, garante du régime. 1999 est marquée par la visite du site de Kumchang-ri par une équipe de techniciens américains après de laborieuses négociations et la fin des sanctions contre l'arrêt des essais de Taepodong II. Si les relations avec la Russie sont restées au niveau formel, la Chine a réaffirmé clairement son soutien à la Corée du Nord notamment à l'occasion d'un voyage officiel en Chine courant juin. A la suite de l'accord de Berlin en septembre, Pyongyang s'est efforcé de rompre son isolement diplomatique. Le Japon a suit son allié américain et a relâché la pression et ce malgré l'incident naval de juin.
|
La poursuite de la sunshine policy s'est déroulé dans une succession de mini périodes de détente et de crise. L'incident naval de juin est survenu alors que les échanges (voayages d'affaire, Mt Kumgang, engrais) étaient importants. Mais les conséquences politiques furent relativement légères. De fait les échanges commerciaux et les investissement des entreprises sud-coréennes n'ont jamais été aussi importants. Mais la stratégie de Pyongyang vis à vis de la Sunshine policy est notamment de souffler le chaud et le froid afin d'obtenir le maximum de concessions. Si l'état de la Corée du Nord nécessite de profondes réformes, le système instauré et amélioré depuis 50 ans ne résistera pas au changement tant il est fondé sur l'exclusivité et l'intolérance. |