Dernière modification
20.04.2002
|
Kim Won Il |
|
Dans ce roman autobiographique, l'auteur revit les difficultés de son
enfance. Vie misérable à Taigu après la guerre dans une
chambre de location. Le récit commence avec le retour de Kilnam - l'auteur
enfant - dans sa famille. Obligé à travailler car il n'a pu
entrer être scolarisé, douloureuse découverte de la vie
et sortie prématurée de l'enfance.
Un père resté en Corée du Nord après l'armistice source de soupçons, les avantages dont jouissent les profiteurs de guerre, la misère noire et les intempéries, tableau de la Corée de l'immédiat après guerre.
La maison dans la cour du bas.
Editions L'Harmattan Collection Lettres coréennes, XX FF.
TEXTE
Le voyage de Monsieur LEE.
Editions Philippe Picquier, 130FF.
Le regard d'un petit garçon sur la situation de sa famille. Son père communiste est obligé de se cacher et ne peut subvenir aux besoins de ses enfants, perdu qu'il est dans ses idéaux politiques. Toute la famille souffre des persécutions policières, mais pour les enfants insensibles encore aux problèmes politiques ce sont l'incompréhension et surtout la fin qui dominent. Pour cet enfant intelligent, marqué du sceau de l'infâmie sans avoir commis une seule faute, l'injustice sera son guide dans la misère et la dictature.
On retrouve les mêmes thèmes -autobiographiques- que dans la maison dans la cour du bas.
L'âme de l'obscurité
in La chanteuse de Pansori-Prose coréenne contemporaine
Editions Actes sud, 160FF.