Dernière modification
20.04.2002
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Pak Kyong-Ni |
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TEXTE
Le marché et le champ de bataille.
Editions Ecriture, 120 FF.
L'une des oeuvres majeures de la littérature coréenne. La
terre a obtenu un réel succès et a été adapté
pour le petit écran. Grande saga paysanne, ce roman fleuve décrit
avec minutie et exactitude la vie des serfs et de leur maître du Cholla
à la fin du XIXème siècle.
Du maître parvenu à l'aristocrate déchu, du paysan chef de famille aux chasseurs célibataires vivant dans les montagnes Chiri, Pak Kyong-Ni brosse avec nuance, subtilité et humour ce tableau paysan.
L'intrigue prend place dans la décennie 1890, marquée pour la Corée de la fin de l'influence chinoise dans la péninsule et l'émergence de nouveaux acteurs : le Japon et la Russie. A cent lieux des complots séoulites, le paysan moyen quoiqu'assez bien informé se limite aux manifestations tangibles du parti Tonghak. La passivité relative du coréen, son abattement, son découragement tranche avec la velléité de l'empereur Chong de Yi Mun-Yol. Entre réalisme et désir projeté, on retrouve d'une certaines manière le débat français sur l'importance de la Résistance pendant la seconde guerre mondiale.
Fresque sociale à la Zola par son réalisme et son approche, la terre est presqu'autant un témoignage du passé qu'un chef d'oeuvre de la littérature contemporaine.
La terre.
Editions Belfond, 180 FF.
Une femme dans la misère qui a perdu son emploi se voit refuser un emploi par un directeur de collège volage qui l'a confondu avec une amie de celle-ci, enceinte et non mariée.
Entre hypocrisie personnifié par le bedonnant directeur - volant dans la caisse et trompant sa femme - et favoritisme dans la fonction publique, Pak Kyong-ni décrit un triste aspect des relations sociales dans la Corée des années 1950 sous fond de chômage, misère et cruel hasard.
Tout blanc, tout noir.
in La chanteuse de Pansori-Prose coréenne contemporaine
Editions Actes sud, 160FF.