Dernière modification
20.04.2002
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A quelques centaines de mètres de Toksugung vers le sud, Namdaemun
est l'un des plus beaux vestiges du Séoul historique.
En plein centre d'un rond-point très fréquenté Namdaemun était une ancienne porte de l'enceinte qui protégeait la vieille ville des dangers. Aujourd'hui disparue cette muraille subsite encore avec une autre porte Tongdaemun à l'est de Chung-gu. A deux pas Namdaemun Shijang (le marché de la grande porte du sud) est une des curiosités les plus connues des touristes comme son homologue de Tongdaemun.
Entourée par des grattes ciels modernes dans un des centres d'affaires de la capitale, Namdaemun est devenue le symbole du contraste coréen : modernité et tradition, l'une des incontournables phrases des guides touristiques.
Ici une photographie classique de Namdaemun, la nuit.
Le marché de Tongdaemun, comme celui de Namdaemun est une série
de ruelles où les échoppes rivalisent les unes les autres pour
attirer le chaland à grand renfort d'interjections. Ces marchés
- spécialisés dans des denrées précises - sont
très pittorisques et fréquentés par les touristes. Ils
restent très bon marché malgré leur implantation en plein
centre de Séoul au même titre que les grands
magasins pour qui sait aller au delà des ruelles étriquées.
Mais le coeur et son symbole est la grande porte de l'est ou littéralement
Tongdaemun. Connue sous le nom officiel d'Heunginjimun, elle a été
construite pour la première fois en 1398, au début de la dynastie
Yi qui s'était installé dans la plain du Kang. La seconde reconstruction
remonte à 1869 dans la lignée des grands travaux mené
par le Taewongun (même époque que la reconstruction de Kyongbokkung).
La superstructure fut réhabilitée après la guerre de
Corée en 1958.
Pour accéder à Kyongbokkung,
il passer sous les fourches caudines de Kwangwhamun. Tout au bout de la perspective
de l'avenue Sejong, cette porte donne accès également au musée
national de Corée.
Sur deux niveaux, la porte a été récemment reconstruite, toujours à l'identique. Le long de Sejongno se situent les ambassades américaine et anglaises, l'immeuble de l'assureur Kyobo (bureaux d'Indosuez et Paribas notamment), le centre culturel Sejong et des ministères d'où j'ai pris la photo ci-contre.
Les temples bouddhiques sont nombreux à Séoul, Chogyesa, le
centre de la principale secte bouddhique est coincé entre plusieurs
immeubles d'affaires.
Mais encore plus étonnant et plus sauvage, le temple Bongwonsa est à peine à 1 ou 2 Km du centre ville (c'est à dire encore largement dans l'agglomération) dans le décor ci contre.
M'étant perdu, je me suis engagé sur un itinéraire qui
débouchait dans une vraie forêt en plein coeur de Séoul.
Après un réaiguillonage salvateur, je retrouve ce chemin avec
les toits des temples (ici pas très visibles). Emergeant d'une brume
(condensation de la végétation ou pollution séoulite...
choisissez !) le temple est noyé entre les arbres.Ce sanctuaire très
fréquenté est l'un des grands lieux du bouddhisme coréen.
Reconstruit dans les années 1970 après plusieurs renaissances,
il héberge encore une communauté de moines. Ici un petit pavillon
abritant l'une des cloches du temple.
Là un temple de prière où les fidèles sont encore nombreux à affluer. La situation du temple et son environnement assez exceptionnel en font un site à visiter absolument.
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